Pour atteindre un degré de
performance nécessitant du travail soutenu et de l’exercice physique, les
activités sportives se caractérisent par une action dualiste. Un entraîneur
doit pouvoir transmettre ses savoirs à son athlète par l’association d’une
démarche scientifique pour sa part objective et d’une démarche empirique pour
sa part subjective. En effet, l’acquisition de la performance et sa progression
continue nécessitent une approche dotée d’une certaine scientificité. Mais la
singularité des sportifs et la variabilité de ses entraînements auxquels il se
soumet exigeront des entraineurs une approche fondée sur l’expérience déterminée
de façon empirique. Rolland et Cizeron [1] ont étudié les interactions des
entraîneurs nationaux de gymnastique avec leurs athlètes, les connaissances
qu’ils engagent et ce qu’ils veulent transmettre. Le résumé ci-dessous énonce
les différentes problématiques soulevées par les auteurs.